(De "Horizons" no 109 juin 2016)
Les points représentent les chercheurs. Leur taille est proportionnelle au nombre de projets dans lesquels ils sont engagés. Leur couleur indique du plus foncé au plus clair le nombre de collaborations, symbolisées par des lignes.
Des communautés sont identifiables dans le réseau central, mais le centre de ce dernier n'est pas le plus dense. A distance se trouvent, tels des satellites en orbite lointaine, des scientifiques engagés dans peu de projets ou dans des recherches menées par un très petit nombre de personnes, elles-mêmes également isolées.
La discipline constitue un élément structurant du réseau des collaborations: les sciences médicales et informatiques se concentrent sur la gauche, la chimie et la biologie en haut, les sciences de la terre et la physique à droite, et les sciences humaines et sociales en bas.
"Cette analyse précoce reste au niveau structurel, explique Martin Grandjean. L'ajout systématique de couches qualitatives telles que les disciplines, les institutions ou encore la mobilité des chercheurs sera nécessaire pour donner à cette visualisation tout son sens. Ces informations vont être couplées à une base de données de l'ensemble des professeurs suisses pour permettre une analyse plus complète, en collaboration avec Pierre Benz et Thierry Rossier de l'Observatoire des élites suisses de l'UNIL."
Base de données P3
dsa