Pas loin de 850 millions pour la recherche fondamentale

En 2014, le FNS a investi 849 millions de francs dans de nouveaux projets de la recherche fondamentale et dans l'encouragement de la relève scientifique, un montant jamais atteint précédemment.

​En 2014, le FNS a approuvé au total 3469 requêtes de chercheuses et chercheurs pour un montant global de 849 millions de francs. Selon son rapport annuel qui vient d'être publié, ce montant équivaut à une augmentation de presque 4 % par rapport à l'année précédente. À cela s'ajoutent les "Temporary Backup Schemes" qui ont bénéficié d'environ 92 millions de francs. Le FNS les a lancés en guise de mesure transitoire pour suppléer à l'exclusion temporaire de la Suisse des fonds de recherche de l'Union européenne. Au total, environ 14 000 chercheuses et chercheurs ont participé en 2014 à des projets financés par le FNS.

Comparé à l'année précédente, la part de ces 849 millions dévolue aux mathématiques, sciences naturelles et de l’ingénieur a crû de 5 % pour atteindre 38 % dépassant ainsi pour la première fois depuis des années celle de la biologie et de la médecine (37 %). Cela est principalement dû au lancement du nouveau Programme national de recherche "Virage énergétique" et de la nouvelle série de Pôles de recherche nationaux. Quant aux sciences humaines et sociales, elles se sont vu attribuer 25 % de cette somme.

Universités et EPF : un chercheur sur trois dépose une requête au FNS

Le FNS ne constitue qu'une des diverses sources de financement pour les chercheurs en Suisse, ses subsides représentant environ 15 % des fonds de recherche versés aux hautes écoles de notre pays. Selon les estimations du FNS, un tiers environ des chercheuses et chercheurs actifs dans les universités et les EPF sollicite son soutien financier ou font actuellement partie de ses bénéficiaires.

La majeure partie des subsides concernent le domaine des mathématiques, de l'informatique, des sciences naturelles et des sciences techniques (branches MINT), suivi du domaine de la biologie et de la médecine. En sciences humaines et sociales, cette proportion se répartit de manière inégale ; dans beaucoup de ces disciplines, il existe donc un potentiel d'augmentation du nombre de requêtes auprès du FNS. Il en va de même généralement aussi pour les chercheuses et chercheurs dans les hautes écoles spécialisées et pédagogiques.